La bataille épique du Major Heriot

En 2020, j’ai eu la chance d’offrir mes services d’illustration pour un projet de bande dessinée dans ma ville, le tout en collaboration avec la SOCIÉTÉ D’HISTOIRE DE DRUMMOND. Cet organisme à but non lucratif gère un service d’archives privées agréé par BAnQ et qui oeuvre à la mise en valeur du patrimoine de notre région. Le projet Drummond en BD consistait à publier dans L’Express Magazine une série de cinq bandes dessinées historiques portant sur des personnalités et des événements marquants de la MRC de Drummond.

Chacun de ces récits est basé sur des documents historiques et en les mettant en BD, dans le but de les faire connaître et les rendre divertissants. Ce qui était demandé aux artistes c’est donc de faire preuve de créativité en laissant libre court à notre imagination en partant de ces histoires.

Je remercie de tout coeur l’équipe de la SOCIÉTÉ D’HISTOIRE DE DRUMMOND, qui sont des gens aussi formidables que compétents et qui m’ont accompagnée tout au long du processus. Un remerciement très spécial à mon amie Jessica qui a été un mentor et une directrice artistique extraordinaire! C’est donc avec fierté et honneur que je vous présente le résultat final.

 

 

Ma page est basée sur ce texte qui m’a été fourni par la société et rédiger par l’archiviste Martin Bergevin;

 

LES TALENTS DE CAVALIER DU MAJOR FREDERICK GEORGE HERIOT

Canton de Williamsburg, le 11 novembre 1813, durant la guerre anglo-américaine. Les troupes étatsuniennes tentent une nouvelle progression le long des rives du Saint-Laurent, mais se butent à un petit contingent des forces britanniques à proximité de la ferme Crysler. Une bataille épique est sur le point de commencer. Elle sera décisive pour le major Frederick George Heriot, futur fondateur de Drummondville.

Les Américains établissent leur quartier dans une taverne locale, tandis que les Anglais et leurs alliés installent leur camp deux kilomètres à l’est, chez le fermier Crysler. Ces derniers sont moins nombreux, mais dispose de l’avantage du terrain : l’endroit est dégagé, le vaste champ favorisera le déploiement des régiments de ligne, le fleuve à droite permettra aux canonnières d’appuyer les troupes au sol, tandis que la forêt dense à gauche et la petite ravine serviront de couverture à l’infanterie légère des Voltigeurs canadiens, des Canadian Fencibles et des guerriers mohawks.

Au matin, les troupes passent à l’inspection : vêtus de leur uniforme gris et noir, les Voltigeurs se tiennent droit malgré la lourdeur de leur mousquet et de leur cartouchière pleine à rebord. L’ordre de faire mouvement est ensuite donné et les hommes du major Heriot se rendent affronter les troupes américaines retranchées dans la forêt.

L’escarmouche ne tarde pas et les Voltigeurs sont rapidement débordés. Heriot, sur sa monture, leur ordonne de retenir l’ennemi le temps que les régiments britanniques arrivent en renfort. Le stratagème fonctionne, mais durant le combat, le major manque d’être fait prisonnier et ne réussit à s’échapper, dit-on, que grâce à ses talents de cavalier.

 

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